La Vida Poveda

Chanson écrite en hommage à Christian Poveda, journaliste assassiné le 2 septembre au Salvador.

Il n’avait pris que des images

De ce pays qu’il aimait tant

Des corps et aussi des visages

Un pays c’est d’abord des gens

Des gens qu’on met parfois en cage

Quand le monde est à la folie

Il n’avait pris que des images

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?


Il n’avait pris que des photos

Sur les guerres du monde entier

La guerre parfois montre ses crocs

Dans les ruelles de nos quartiers

Sur les trottoirs de ces ghettos

Où des gosses meurent dans l’oubli

Il n’avait pris que des photos

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?


Il avait pris seul’ment du temps

Pour apprivoiser, pour comprendre

Son œil guettant le moment

Apprendre c’est parfois attendre

Partageant les morts des vivants

Et leur douleur presque infinie

Il avait pris seul’ment du temps

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?


Il n’avait pris que son courage

Il disait juste « mon chemin »

Raconter ses hommes-tatouages

Et leur peau comme un parchemin

Où la mort écrit ce message

« La Vida Locca pour la vie »

Il n’avait pris que son courage

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?


Il n’avait pris que ses questions

Sur nos écrans de vérité

Cette violence en rédemption

Dans d’impossibles sociétés

Quand la force est la solution

De quel côté sont les bandits ?

Il n’avait pris que ses questions

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?


Il n’avait pris que sa colère

Celle d’un homme au cœur qui bat

Sa caméra en bandoulière

Pour témoigner comme on combat

Et la mémoire de son grand père

Fuyant l’Espagne au sol rougi

Il n’avait pris que sa colère

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?


Il n’avait pris que des images

De ce pays de ses amours

Quat’ coups de feu dans un virage

On l’a trouvé au petit jour

Adieu l’ami…y’a de l’ouvrage !

Car le monde est à la folie

Tu n’avais pris que des images

Et pour ça, ils t’ont pris la vie…






Il n’avait pris que des images

De ce pays qu’il aimait tant

Des corps et aussi des visages

Un pays c’est d’abord des gens

Des gens qu’on met parfois en cage

Quand le monde est à la folie

Il n’avait pris que des images

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?

 

Il n’avait pris que des photos

Sur les guerres du monde entier

La guerre parfois montre ses crocs

Dans les ruelles de nos quartiers

Sur les trottoirs de ces ghettos

Où des gosses meurent dans l’oubli

Il n’avait pris que des photos

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?

 

Il avait pris seul’ment du temps

Pour apprivoiser, pour comprendre

Son œil guettant le moment

Apprendre c’est parfois attendre

Partageant les morts des vivants

Et leur douleur presque infinie

Il avait pris seul’ment du temps

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?

 

Il n’avait pris que son courage

Il disait juste « mon chemin »

Raconter ses hommes-tatouages

Et leur peau comme un parchemin

Où la mort écrit ce message

« La Vida Locca pour la vie »

Il n’avait pris que son courage

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?

 

 

 

 

Il n’avait pris que ses questions

Sur nos écrans de vérité

Cette violence en rédemption

Dans d’impossibles sociétés

Quand la force est la solution

De quel côté sont les bandits ?

Il n’avait pris que ses questions

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?

 

Il n’avait pris que sa colère

Celle d’un homme au cœur qui bat

Sa caméra en bandoulière

Pour témoigner comme on combat

Et la mémoire de son grand père

Fuyant l’Espagne au sol rougi

Il n’avait pris que sa colère

Pourquoi lui ont-ils pris la vie ?

 

Il n’avait pris que des images

De ce pays de ses amours

Quat’ coups de feu dans un virage

On l’a trouvé au petit jour

Adieu l’ami…y’a de l’ouvrage !

Car le monde est à la folie

Tu n’avais pris que des images

Et pour ça, ils t’ont pris la vie…

 


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