En janvier 2007, à l'orée de son Jubilé, j'avais écrit une chanson-hommage à Anne Sylvestre.
En ce 20 juin, anniversaire de la dame, je la glisse dans ce blog, avec son "enregistrement de travail", en attendant de la mettre dans un prochain disque…
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JubilAnne
Pour Anne Sylvestre
(paroles et musique : Yves Paquelier)
Anne, ma soeur Anne, voyez venir Encore un fan qui va venir Avec ses fleurs et ses hommages Vous réciter son compliment Faire un fromage probablement Du plumage de votre ramage
Anne, ma soeur Anne n’ayez pas peur Je viens seulement du bout du cœur Me promener en révérence Et si je le fais en chanson C’est que toujours de cette façon Nous avons lié connaissance…
Vous chante comm’ j’ouvre la fenêtre Sur le jardin de la maison Où ont passé tant de saisons Ce sont mes ballades Sylvestre Et quand le jour va disparaître Souvent vos chansons nous rassemblent Les vôtres et d’autres qui leur ressemblent Ce sont mes ballades Sylvestre
Anne, ma soeur Anne, si je m’en viens Notes tremblantes croyez le bien Agacer un peu vos oreilles C’est pour dire « merci » sans façon Je le fais à votre façon Car j’ai tant bu de votre treille
Anne, ma soeur Anne, laissez venir Ce maladroit qui veut tenir Le pari d’une chansonnette Depuis le temps qu’il se balade Main dans la main de vos ballades Il vient ce soir payer sa dette
Vous chante comme on ouvre une lettre A l’écriture reconnue Un chemin souvent parcouru Ce sont mes ballades Sylvestre Et quand me vient ce mal d’être Plutôt qu’hurler au fond des bois Ma voix s’accroche à votre voix Ce sont mes ballades Sylvestre
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Anne, ma soeur Anne, voyez-vous J’ai depuis longtemps je l’avoue, Tissé mon fil à votre trame Dans ce que vous avez écrit J’ai tant pris et j’ai tant appris Du rire au tremblement de l’âme
Anne, ma soeur Anne, me voyez-vous Comm’ cet importun, ce voyou Qui vient piétiner vos plates-bandes ? Mais au moins vous souvenez-vous A Jean de La Fontaine vous Fîtes pareilles sarabandes ?
Vous chante pour cette joie à naître Pour dire l’amitié et le vent Je vous ai pillé bien souvent Ce sont mes ballades Sylvestre Suis-je fidèle ou suis-je traître A vos chansons où je chemine Si je leur fais quelques frangines Ce sont mes ballades Sylvestre Trop mal ou trop tard peut-être Mais vous aimez les gens qui doutent Voyez mes cailloux sur la route Ce sont mes ballades Sylvestre « On n’devrait écrire que des lettres D’amour », un jour vous nous chantiez Ce n’est que cela ce chantier Ce sont mes ballades Sylvestre
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