Archives mensuelles : juin 2010

JubilAnne

En janvier 2007, à l'orée de son Jubilé, j'avais écrit une chanson-hommage à Anne Sylvestre.

En ce 20 juin, anniversaire de la dame, je la glisse dans ce blog, avec son "enregistrement de travail", en attendant de la mettre dans un prochain disque…

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JubilAnne

 

Pour Anne Sylvestre

(paroles et musique : Yves Paquelier)

 

 

Anne, ma soeur Anne, voyez venir

Encore un fan qui va venir

Avec ses fleurs et ses hommages

Vous réciter son compliment

Faire un fromage probablement

Du plumage de votre ramage

 

Anne, ma soeur Anne n’ayez pas peur

Je viens seulement du bout du cœur

Me promener en révérence

Et si je le fais en chanson

C’est que toujours de cette façon

Nous avons lié connaissance…

 

Vous chante comm’ j’ouvre la fenêtre

Sur le jardin de la maison

Où ont passé tant de saisons

Ce sont mes ballades Sylvestre

Et quand le jour va disparaître

Souvent vos chansons nous rassemblent

Les vôtres et d’autres qui leur ressemblent

Ce sont mes ballades Sylvestre

 

Anne, ma soeur Anne, si je m’en viens

Notes tremblantes croyez le bien

Agacer un peu vos oreilles

C’est pour dire « merci » sans façon

Je le fais à votre façon

Car j’ai tant bu de votre treille

 

Anne, ma soeur Anne, laissez venir

Ce maladroit qui veut tenir

Le pari d’une chansonnette

Depuis le temps qu’il se balade

Main dans la main de vos ballades

Il vient ce soir payer sa dette

 

Vous chante comme on ouvre une lettre

A l’écriture reconnue

Un chemin souvent parcouru

Ce sont mes ballades Sylvestre

Et quand me vient ce mal d’être

Plutôt qu’hurler au fond des bois

Ma voix s’accroche à votre voix

Ce sont mes ballades Sylvestre

 

 

 

 

 

 

 

Anne, ma soeur Anne, voyez-vous

J’ai depuis longtemps je l’avoue,

Tissé mon fil à votre trame

Dans ce que vous avez écrit

J’ai tant pris et j’ai tant appris

Du rire au tremblement de l’âme

 

Anne, ma soeur Anne, me voyez-vous

Comm’ cet importun, ce voyou

Qui vient piétiner vos plates-bandes ?

Mais au moins vous souvenez-vous

A Jean de La Fontaine vous

Fîtes pareilles sarabandes ?

 

Vous chante pour cette joie à naître

Pour dire l’amitié et le vent

Je vous ai pillé bien souvent

Ce sont mes ballades Sylvestre

Suis-je fidèle ou suis-je traître

A vos chansons où je chemine

Si je leur fais quelques frangines

Ce sont mes ballades Sylvestre

Trop mal ou trop tard peut-être

Mais vous aimez les gens qui doutent

Voyez mes cailloux sur la route

Ce sont mes ballades Sylvestre

« On n’devrait écrire que des lettres

D’amour », un jour vous nous chantiez

Ce n’est que cela ce chantier

Ce sont mes ballades Sylvestre